BIOGRAPHIE - SÉBASTIEN THIBAULT
Basé à Matane, en Gaspésie, Sébastien Thibault est un illustrateur dont le travail s’inspire des enjeux sociaux et politiques du temps. Oeuvrant surtout dans le domaine éditorial, il collabore régulièrement avec des clients comme The New York Times, Washington Post et The Guardian, en plus de participer à des projets québécois pour L’actualité et Urbania. Son style se veut simple, coloré et direct, mais saupoudré d’une petite touche surréaliste et humoristique pour surprendre le spectateur. Il se plaît à qualifier son travail d’un mélange entre celui de Magritte et du groupe punk NOFX.
DATE 
14 octobre 2015
INTERPRÉTATION 
L’artiste nous propose ici une illustration qui montre à la perfection la relation amour-haine qu’entretiennent les Montréalais avec le Stade olympique, créé pour les Jeux olympiques de 1976 par l’architecte français Roger Taillibert. Sa tour de 165 mètres de haut, soutenant 75 % de la charge du toit, est la plus haute structure inclinée au monde.
Son coût de construction explose et est multiplié par trois pour atteindre plus de 3,3 milliards de dollars. Il faudra 30 ans pour payer ce stade (1976-2006). Par la suite, les problèmes de toit se multiplient. Sa conversion après les JO sera difficile. Il n’attirera pas autant d’événements que prévu, et la fin des Expos, le club de base-ball, n’aidera pas à améliorer sa rentabilité.
Il est perçu comme faisant partie du paysage visuel de la ville, mais aussi comme un éléphant blanc. On ne peut concevoir la ville sans lui. Depuis les dernières années, la ville a investi dans les installations autour, lui redonnant vie durant l’été avec différentes activités. Récemment Desjardins a localisé ces bureaux dans la tour, rendant une certaine âme à l’édifice.

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