BIOGRAPHIE - GENEVIÈVE DESPRÉS
Lorsqu’elle était petite, Geneviève Després jouait avec des camions, des ballons et des crayons. Elle sautait, grimpait et bougeait tout le temps. Ça n’a pas trop changé, à part qu’elle ne joue plus avec des camions… Mais elle pratique encore plusieurs sports, adore voyager, a toujours mille et un projets et ne tient pas en place. Elle a eu la chance de vivre en France et en Italie avec sa petite famille. C’est là-bas qu’elle a décidé de se concentrer sur l’illustration jeunesse. Depuis son retour au Québec en 2006, elle illustre des albums jeunesse l’un après l’autre, et ce, avec le plus grand plaisir. Elle utilise différents supports (tapisserie, carton, papier kraft) pour ses illustrations et alterne de la gouache à l’acrylique en passant par le crayon de bois. Elle aimerait commencer à écrire ses propres histoires, les illustrer et être publiée jusqu’au bout du monde ! Elle vit maintenant sur la Rive-Sud de Montréal avec ses deux garçons, son amoureux et tout plein d’oiseaux et d’écureuils qui la regardent dessiner par la fenêtre.
Site Internet : www.genevievedespres.ca
DATE
30 septembre 2017 — Fête juive de Yom Kippour
INTERPRÉTATION
On ne peut pas refuser une telle invitation : une exposition collective avec mes pairs que j’admire ! Je fus vraiment flattée d’être parmi la liste des illustrateurs pouvant offrir leur vision. J’ai bien aimé l’idée de donner une suite au Parisianer et de rendre hommage d’une certaine façon à ce géant qu’est le New Yorker, dont la forte identité visuelle est sublimement illustrée depuis tant d’années.
Lors de mon retour à Montréal après avoir vécu trois ans en Europe, j’ai été frappée de voir à quel point les Montréalais étaient civilisés. À l’arrêt d’autobus, une trentaine de personnes attendant patiemment en file indienne. Et ce partout, à chaque arrêt ! J’ai eu envie d’illustrer cette caractéristique de la ville et de ses habitants. L’image prend forme tant dis que je dessine. J’ai commencé par dessiner des personnages de tous horizons, probablement sur le Plateau-Mont-Royal à l’automne.
