BIOGRAPHIE - JULIEN CHUNG
Au cours de mes 25 dernières années en tant que designer et illustrateur professionnel, j’ai pu créer plusieurs personnages loufoques, comme des canards superhéros, des cochons voyageurs et des coccinelles gambadeuses, et travailler avec une clientèle variée dans plusieurs pays. Dont, des éditeurs de livres, des directeurs artistiques, des designers intérieurs, des agents de licences, des artisans et des manufacturiers de produits. Je travaille aussi pour La Presse+, où je conceptualise certains écrans, tels que ceux pour le voyage, la gastronomie et la section Maison.
J’ai été reconnu par quelques organisations plus sérieuses : Applied Arts, 3X3, Society of Illustrators, Nami Concours et World Illustration Awards. Je trouve mon inspiration dans la publicité des années 1950, le design mid-century modern, la culture pop et la nature. Mon travail est moderne, heureux et enjoué, ce qui plaît aux gens du monde entier, traversant les frontières et barrières culturelles. Je vis au Canada, à Montréal, là où ma femme et moi partageons un nid vide avec un inséparable nommé Toui-toui. Quand je ne travaille pas, on peut me trouver en train de faire des croquis dans mon calepin, de planifier ma prochaine aventure ou de faire la lecture à mon petit-fils, Félix.
Site Internet : julienchung.com
DATE
17 mai 2017 - Date officielle de l’anniversaire de Montréal (375 ans)
INTERPRÉTATION
L’offre était inspirante, un défi emballant qui laissait une grande liberté de création. C’est une occasion de contribuer au rayonnement de Montréal et de me joindre à un projet qui unit des artistes québécois.
En plus d’être un joyau de Montréal, la Biosphère est un coup de coeur de mon enfance : une sphère composée de longs tubes en acier, formant une multitude de triangles. Déjà à 10 ans, j’étais impressionné par sa hauteur de 61 mètres et séduit par la simplicité et l’originalité de son architecture. Encore aujourd’hui, malgré ses 51 ans bien sonnés elle incarne la modernité et elle conserve sa beauté intemporelle. J’avais mon décor, la Biosphère, et je visais une proposition simple, épurée et amusante. Mes oeuvres sont toujours peuplées d’animaux et, pour représenter les gens qui vivent au rythme de la ville, j’ai choisi l’oiseau le plus commun à Montréal, le pigeon biset. J’ai conféré un caractère montréalais aux oiseaux en dessinant les mêmes triangles sur leur poitrine que ceux de la Biosphère, et j’ai habillé l’un d’eux d’un chandail cliché des magasins de souvenirs pour marquer l’aspect touristique de la ville. J’ai ajouté une autre touche humoristique que les fins observateurs sauront trouver. Pour le choix des couleurs, le violet s’est imposé pour créer un effet de luminosité et de transparence. Le tout a été dessiné sur un Mac.
